Rédiger un testament est une étape importante de la vie. C’est un acte de liberté, de transmission et parfois de générosité, notamment lorsqu’il permet d’inclure un legs solidaire en faveur d’une association ou d’une fondation. Pourtant, il n’est pas toujours évident de savoir par où commencer. Dans cet article, nous vous partageons des conseils pratiques pour rédiger votre testament, les erreurs à éviter, et les bonnes pratiques pour une transmission réussie. Le tout, en s’appuyant sur les recommandations de Maître Stéphanie Gaillard-Serougne, notaire et experte invitée dans le podcast Les Grands Cœurs.
Un testament vous permet de :
Avant de vous lancer dans la rédaction, sachez qu’il existe plusieurs formes de testaments, toutes reconnues par la loi :
Dressez une liste de vos biens (immobilier, comptes, objets de valeur, etc.) pour avoir une vision claire de ce que vous pouvez transmettre.
Choisissez les personnes ou associations à qui vous souhaitez léguer vos biens. Pour inclure une association ou une fondation, assurez-vous qu’elle est reconnue d’utilité publique, comme celles membres de Testament Solidaire.
Respectez la part réservée aux héritiers légaux (enfants, conjoint), appelée réserve héréditaire. La part restante, ou quotité disponible, peut être attribuée librement.
Un testament doit être sans ambiguïté :
Déposer votre testament chez un notaire garantit sa conservation et son inscription au Fichier Central des Dispositions de Dernières Volontés (FCDDV). Cela évite toute perte ou oubli.
Un testament est strictement personnel. Il ne peut pas être rédigé en commun avec un conjoint ou un proche.
Des formulations floues peuvent engendrer des conflits. Exemple à éviter : « Je laisse un bien à mon neveu » sans autre précision.
Un testament non daté ou non signé peut être invalidé.
Exemple : imposer une condition impossible comme « léguer ma maison si le bénéficiaire grimpe l’Himalaya ». Cela rend le legs caduc.
Léguer à une association ou une fondation non reconnue d’utilité publique peut générer des droits de succession. Privilégiez les structures exonérées.
Inclure un legs solidaire à une association ou une fondation dans votre testament, c’est prolonger votre engagement personnel. Vous contribuez à des actions d’intérêt général et laissez une empreinte durable.
Les associations et fondations reconnues d’utilité publique, comme celles du collectif Testament Solidaire, sont exonérées de droits de succession. Votre générosité bénéficie donc pleinement à la cause soutenue.
Prendre le temps de rédiger un testament clair, légal et sécurisé est un acte de responsabilité et de transmission. Il vous permet de faire respecter vos dernières volontés, d’éviter des litiges et, si vous le souhaitez, de faire un legs solidaire porteur de sens.
🎧 Pour aller plus loin, écoutez les conseils avisés de Maître Gaillard-Serougne dans le podcast Les Grands Cœurs, disponible sur toutes les plateformes d’écoute.